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Pédagogie et transmission

Kitsou Dubois travaille sur des états de corps directement issus de sa formation en danse contemporaine et de ses expériences dans des environnements où la gravité est altérée. 

En travaillant sur l’imaginaire d’un « monde sans gravité », elle donne une importance primordiale aux mouvements internes du corps, et tente de les rendre lisibles grâce à un travail de précision sur la préparation et le temps de déroulement du mouvement.

Dans le studio de danse, il s’agit créer les conditions d’apparition d’une forme à un instant donné. Cette forme est directement issue d’un processus d’intégration du mouvement, entre les appuis, les circulations, les directions, les projections, les intentions…. C’est une trace, à la fois, claire, précise et éphémère, liée à l’espace et au temps du moment. Ce processus de déconstruction/reconstruction prend tout son sens dans le partage avec l’autre, le partenaire ou le spectateur. C’est un travail sur la présence du corps dans sa relation au monde qui l’entoure.

A partir de ces fondamentaux, Kitsou Dubois, propose des formations qui s’adressent à des professionnel.le.s du spectacle vivant, type stage AFDAS, laboratoires de recherche (danseurs-es, circassien.ne.s, comédien.ne.s, plasticien.ne.s….) ainsi qu’à des amateurs, mais aussi au tout public (actions culturelles avec les théâtres ou les villes)  et même aux  personnes en difficulté (atelier en milieu psy ou aides sociales) .

Dans le cadre de ses recherches, elle propose des situations d’immersion, avec pertes de repères, dans lesquelles on peut expérimenter le processus de déconstruction/reconstruction : dans l’eau, sur des agrès de cirque, équipé de capteurs sensoriels.


Kitsou Dubois est régulièrement professeure, invitée dans les écoles d’art (cirque et arts plastiques).
Son approche de « Danse du milieu » qui relie le corps à son environnement pose des questions fondamentales sur la place du corps dans notre société contemporaine . Le basculement de point de vue, dû à sa recherche sur le phénomène d’absence de gravité, créé des ouvertures sur  le temps de déroulement du mouvement , l’espace de perception, l’anticipation et la projection des imaginaires.

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DANSE ET EAU

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Immersion dans l’eau : Kitsou Dubois propose des ateliers dans l'eau pour aborder l'imaginaire du vol à travers une expérience vécue. En posant une grande surface corporelle sur l’eau, on peut modifier la densité du corps et découvrir un autre état de corps. Une fois cet état obtenu (à partir d’exercices dits d’échauffement dans une eau peu profonde) les stagiaires exécutent une gestuelle continue, sans rupture entre le fond et la surface. Ils découvrent de nouveaux appuis, entre les volumes d’air contenus dans le corps et les volumes d’eau dans lesquels ils sont immergés. C’est un moyen de saisir le « lâcher prise » propre au geste créatif tout en développant un état de conscience du corps qui permet de construire une gestuelle en lien avec le milieu aquatique.  Cette expérience est ensuite re interprétée sur terre .

 

Logistique : Les ateliers dans l’eau demandent une logistique particulière : une piscine chauffée à 31°/32° (température bébés nageurs) , un bassin calme, qui comprend un petit bain (entre 90cm et 1,20m) et un grand bain  uniquement pour le stage. Les séances se déroulent sur une durée de 2h .

 

Public : Ces stages peuvent s’adresser au tout public, aux amateurs ou aux professionnels qui n'ont pas peur de mettre la tête sous l'eau. Il est possible d’organiser des séances de découvertes dans le petit bain, sur une seule séance de 2H, ou des ateliers sur plusieurs séances .

De nombreux stages ont été organisés avec des lieux de création et les villes concernées :

  • Le CND (Centre National de la Danse/ piscine de Pantin)

  • La Chartreuse  (Studio la Chartreuse Centre National des Ecritures du spectacles/ piscine de Villeneuve les Avignon)

  • Paris Quartier d’été (piscine de Bagnolet)

 

Ainsi que des actions culturelles lors de résidences de créations : Piscine de Saint Ouen , piscine de Bagnolet , piscine de Meylan , Piscine de Dijon, etc….

 

DANSE & CIRQUE

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Les agrès de cirque proposent d’autres manières de s’accrocher, de se suspendre, de résister, de s’envoler. Depuis 2000, Kitsou Dubois interroge la relation à l’agrès par un travail sur les appuis, en insistant sur la matière intérieure de l’acrobate. On explore le mouvement, à partir d’un corps « dilaté » de façon à ce que les appuis deviennent invisibles. L’objectif est d’oublier l’agrès pour ne voir que le corps évoluer dans des espaces différents. L’accent est mis sur la décomposition du mouvement. Le temps est comme suspendu, tout comme les corps. L’objet des ateliers n’est pas la performance, mais la précision du déroulé du mouvement en prenant en compte le paradoxe entre puissance et fluidité.
Kitsou Dubois est régulièrement professeur invitée pour des laboratoires de recherches au CNAC (Centre National des Arts du Cirque de Châlons en Champagne) et à l’Académie Fratellini à Saint Denis.

Logistique : Suivant les agrès, les besoins techniques sont différents. Il faut un espace pour la danse et un autre espace où l’on peut mettre un trampoline, et des possibilités d’accroches pour un trapèze, une corde ou autre.

Public : Ces formations peuvent s’adresser au tout public avec le trampoline, mais avec les autres agrès, cela demande un minimum d’entraînement. 


Quelques exemples de stages déjà organisés :

  • Avec le Créac de Basse Normandie/ La Brèche et le conservatoire de Caen, danse et trampoline  (pour étudiants danseurs et circassiens) 

  • Avec la ville de Bagnolet : action culturelle en résidence de création, danse et trampoline 

  • Au Manège de Reims stage AFDAS, danse, trampoline et trapèze.

  • CNAC et Académie Fratellini

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DANSE ET ENVIRONNEMENTS VIRTUELS

Kitsou Dubois propose de faire découvrir comment les technologies peuvent intervenir au cœur même de l'écriture chorégraphique. Pour ce faire les ateliers vont permettent d'expérimenter l'impact des technologies sur les informations sensorielles et comment celles-ci créent de nouveaux environnements qui développent nos capacités de perception.

 

En détournant les capteurs sensoriels (utilisés fréquemment dans le monde de l’industrie) et en les plaçant sur le corps des danseurs, on crée un milieu analogue à la microgravité,  dans le sens où on fournit des retours perceptifs plus riches, comme en apesanteur.

 

L’utilisation de capteurs de flexion, de pression, de champs magnétiques, de ceinture de respiration, de capteurs Myo qui mesurent la puissance musculaire en action,  permet de relier les danseurs-es ou les acrobates à des matières sonores, lumineuses et visuelles. Le milieu se densifie, les corps sont directement reliés à l’environnement. Ils agissent sur le milieu et le milieu transforme leurs sensations et donc leurs actions.

 

Les ateliers de formation, que propose Kitsou Dubois, interrogent la qualité d’écoute que ces univers virtuels nécessitent et  les capacités de réactions/créations qu’ils provoquent. Il s’agit de comprendre quels types de capteurs sont pertinents pour quels types de mouvements, et pour quels types d’environnements sonores et visuels.  C’est une recherche sur les inter-relations entre les phénomènes et la cohérence créatrice qui en émerge . C’est une recherche sur la présence corporelle augmentée.

 

Logistique : Ces ateliers nécessitent une collaboration entre l’artistique et la technique, donc entre un(e) artiste et un(e) informaticien. Ils nécessitent un environnement informatique important, ordinateurs, logiciels, matériel de projections et diffusion son, capteurs, diffusion lumière, écran de projection, etc.

 

Public : Ils s’adressent à un public d’artistes (danseurs-es, comédiens-les, circassiens -nes, plasticiens-les) et de techniciens-des qui souhaitent développer leurs champs d’intervention. Les groupes doivent être limités. Des ateliers découvertes pour le tout public peuvent être organisé pour présenter ces nouvelles techniques et leurs utilisation avec le corps.

 

Quelques exemples de stages/recherche déjà organisés :

  • Paris, Le Corps Infini avec l'Académie Fratellini et à l'ENS Louis Lumière, 2 laboratoires de l'Université de Paris 8 (CICM Musidanse,INREV), l'ENSAD. Projet Arts-H2H, ArteC. 

  • Mons, Belgique CECN / ISTS / Ki Productions 

  • Chartreuse Centre National des Ecritures du spectacle / Les Hivernales /Avignon 

  • Festival Bains Numériques  Centre des Arts d'Enghien les Bains 

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INTERVENTION DANS LES ÉCOLES D’ART

Il y a dans tous les arts une partie physique qui ne peut plus être regardée, ni traitée comme naguère, qui ne peut pas être soustraite aux évolutions de la connaissances et de la puissance moderne. Ni la matière, ni l’espace ni le temps ne sont depuis vingt ans ce qu’ils étaient depuis toujours.
On transporte et on reconstitue en tout lieu des systèmes de sensations, ou plus exactement des excitations, qui dispensent en un lieu quelconque un objet ou un évènement quelconque.

Les oeuvres acquièrent une sorte d’ubiquité.

Le travail sur les états de corps de Kitsou Dubois, utilise des connaissances en anatomie, en improvisation, qui s’intègrent dans un environnement culturel, technologique et politique. Il intervient dans le processus d’adaptation sensorielle. Il tente de conjurer ce « sentiment d’irréalité » de plus en plus prégnant, qui nous fait traverser le temps présent, sans véritable prise sur le réel.

Il est devenu nécessaire d’inventer des espace-temps ou il ne s’agit pas de consommer, mais de vivre un parcours qui résonne, l’enjeu étant finalement de mener au réel.

Ce « réel » qui n’exclut pas l’imaginaire et la subjectivité et pose tout simplement la question des repères. Ces repères, qui permettent à l’artiste de se positionner et de positionner son oeuvre par rapport à lui-même et par rapport à l’environnement (pris ici dans le sens large de « ce qui entoure »).

Le corps et le mouvement dansé deviennent alors un outil à part entière pour la perception de l’espace-temps, pour la nécessité d’établir des repères, pour la visualisation des volumes . Un outil qui intéresse autant la peinture, la sculpture, l’image, la photo, la vidéo, l’installation, que la réflexion théorique (phénoménologie) et les connaissances générales.

C’est l’ouverture d’un espace interne pour créer des passerelles vers l’extérieur.

Différentes interventions dans les écoles d’art :

 

  • Ecole Supérieure d'Art du Nord-Pas-de-Calais, Dunkerque-Tourcoing

  • Ecole Nationale des beaux arts de Dijon

  • ENSAD Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris 

  • Ecole des beaux arts de Bourges 

  • Ecole des beaux arts de Rouen /Le Havre  

  • Ecole Nationale Supérieur Louis Lumière

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ATELIERS AVEC DES PATIENTS EN PSYCHIATRIE

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La plupart des questions que pose l’expérience de l’absence de gravité, concernent l’image du corps, la relation à l’espace et au temps et surtout la relation au vide, à la matière et à l’autre .

Explorer un milieu dans lequel la chute n’existe plus, ou les limites du corps se confondent avec l’environnement, ou le mouvement est continu, ou l’on perd ses repères, relativise la question de la relation à soi, aux autres, aux appuis, à l’espace et au temps.

Lorsque Kitsou Dubois enseigne aux patients adultes en psychiatrie, elle tente de faire vivre, dans l’espace et dans le temps du studio, une réalité partagée d’états de corps qui sont autant d’états d’être humain.

Etant donné que sur terre le rapport à la réalité est un rapport de poids, travailler sur l’absence de gravité c’est se poser des questions sur qui on est, quels appuis on a, quel contours, quel corps …. ?

Son écriture chorégraphique de danse du milieu, insiste sur le constant passage entre le dedans et le dehors, entre les appuis réels et les projections qu’on peut en faire, entre l’intérieur et l’extérieur et vice versa, entre le centre et les extrémités et les extrémités et le centre.

Elle a animé pendant 30 ans, un atelier hebdomadaire de danse auprès des malades mentaux du secteur 12 de Ville Evrard, ainsi qu’au Centre Jean Delay de l’hôpital de Pontoise. Ces ateliers ont eu lieu dans les conservatoires de danse des villes concernées (Conservatoire de danse de Bagnolet et Conservatoire de danse de Cergy Pontoise), et ont été accompagné par des infirmier(es) des équipes psy concernées. Ils font l’objet d’un cadre très précis, contenant, qui permet de progresser dans la reconnaissance de soi, de l’autre, de l’inscription dans le temps et dans l’espace.
C’est un travail de construction, re construction, qui surgit à partir de petits déséquilibres entretenus, en constante interaction avec l’autre, l’institution psychiatrique  et le respect des projets des patients. A voir le film "Traces de Pas" réalisé par Anna-Célia Kendall en 1986. 


Kitsou Dubois est chargée de cours au DU « d’Art et Médiation thérapeutique » de l’université Paris 7 Denis Diderot. Dans le cadre de cet enseignement qui s’adresse à des psychologues, infirmiers, éducateurs, souhaitant devenir de futurs arts thérapeutes, elle pose les bases et le sens de chacun de ses exercices. De l’échauffement à l’improvisation, elle explore avec les étudiant(e)s la place du corps du thérapeute, son impact dans le cadre des soins, et surtout le rôle de l’acte de création en danse dans la reconstruction de soi.

Depuis 5 ans elle développe avec l'hôpital Paul Guiraud à Villejuif en collaboration avec le CDCN de La Briqueterie à Vitry (94) un atelier soignants/soignés intersectoriel. Cet atelier est soutenu par la DRAC d'Île de France et l'ARS sur un programme Culture et Santé. Elle a également mis en place un travail de réflexion/action avec les équipes soignantes et les éducateurs spécialisés, sur leur pratique, intimement liée à la présence du corps dans l’accompagnement des jeunes.

Quelques interventions et dates clés :

  • Depuis 2016 : Atelier "En Mouvement" avec l'hôpital Paul Guiraud et le CDCN de La Briqueterie à Vitry

  • De 1985 à 2020:  Atelier « Danser, à la recherche d’un langage du corps »  au conservatoire de Bagnolet, de Cergy Pontoise.

  • 2009 : Résidence d’artiste dans la structure Colette Coulon à Saint Ouen  avec les jeunes mères mineures enceintes, à l’initiative du CG 93 . lien : article du journal de Seine Saint Denis

  • 2006 : Conférence Psypropos Orléans

  • De 1996 à 1999 : Formation des équipes des foyers d’aides sociales à l’enfance de la DDASS (Le Raincy, Montfermeil, Villepinte, Mary sur Marne, Argenteuil)

  • 1986 : Film "Traces de Pas" réalisation Anna-Célia Kendall. Diffusion: Documentaire sur Grand Ecran .

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