Cette installation fait suite aux premières expériences de grand image projetée dans la rue, à Londres, lors de la résidence de Kitsou Dubois avec l'agence art/science Arts Catalyst (1999-2001).
Son intention a été de créer un univers clos pour s' immerger au plus près de l'image . Les spectateurs pénètrent dans un espace en forme de caisson volume de 6 mètres sur 6 mètres. Au sol, des coussins incitent le public à s'asseoir. Les deux montages vidéo, en vol et dans l'eau, visibles comme à travers des hublots, sont diffusés simultanément sur deux écrans se faisant face, avec des temps et des déroulements différés parfois imperceptibles. Les images sont créées de façon à troubler le public dans son équilibre et ses repères à la verticale. Le film, monté en boucle, est diffusé en continu. Ici, l'art de la danse et l'art de l'image se juxtaposent. La décomposition du mouvement des danseur-euses accroche le regard du spectateur-traces. Les prises d'appui ne sont plus évidentes, le public cherche alors à se positionner par rapport à l'oeuvre. La perception du temps est intimement liée à l'espace sans gravité. Le spectateur-ice ressent dans son corps la suspension du temp qui s'apparente à un absence de poids .
DATES PASSÉES
2004 - Apparemment Léger, les semaines européennes de l’image, le Havre
2002 - Chapelle Fromentin pour le festival International du film de la Rochelle
2001 - Tapis Rouge, Paris
Conception et création Kitsou Dubois et Eric Duranteau Montage Eric Duranteau Musique Alain Bellaïche Danseurs Mathurin Bolze, Kitsou Dubois, Jörg Müller et Laura de Nercy
Production Ki productions
Les images sont issues des vols paraboliques réalisés à bord de la Caravelle Zéro G du CNES en 1994 et des premières expérimentations en piscine comme milieu analogue.